Le
parti des Combattants pour la liberté économique a dévoilé samedi son
programme pour les élections générales du mois de mai, avec pour
priorités immédiates l’emploi et la réappropriation de la terre par la
majorité noire du pays.
« On ne peut plus reporter la question de la terre, on ne peut plus reporter la question de l’emploi », a déclaré le chef des Combattants pour la liberté économique (EFF), Julius Malema, dans l’un de ces discours enflammés qui ont fait sa réputation.
« Nous avons faim maintenant, nous voulons manger maintenant », a-t-il lancé devant plusieurs milliers de personnes vêtues de rouge – les couleurs du parti – massése dans un stade de Soshanguve, au nord de la capitale Pretoria.
Transfuge du Congrès national africain (ANC) au pouvoir depuis la fin de l’apartheid en 1994, Julius Malema a fondé les EFF en 2013. Il défend un ligne radicale qui dénonce les « compromissions » du pouvoir avec la minorité blanche du pays.
Dans un pays au taux de chômage endémique (27%), ce fort en gueule de 37 ans a commencé à grignoter l‘électorat jeune et pauvre de l’ANC. Il espère dépasser en mai son score national de 8% des élections locales de 2016.
Sans surprise, il a enfourché samedi un de ses chevaux de bataille favoris, celui de la redistribution des terres.
« L‘économie est entre les mains de la communauté blanche, nous voulons que ça change », a-t-il promis sous les vivas et devant les poings levés de ses partisans.
« Nous allons placer les terres sous le contrôle de l’Etat afin de le redistribuer également entre tous (…) ils ont tué notre peuple, ils ont violé notre peuple, nous ne pouvons pas récompenser ces violeurs, ces meurtriers. Nous voulons retrouver notre terre, ce n’est pas négociable », a tonné Julius Malema.
La question foncière constitue l’un des principaux thèmes de la campagne électorale.
Le chef de l’Etat et de l’ANC Cyril Ramaphosa a lancé une réforme foncière qui prévoit de modifier la Constitution pour permettre des expropriations sans indemnisation.
Cette initiative très controversée vise, selon lui, a réparer les « injustices » de l’apartheid. A ce jour, les trois quarts des exploitations agricoles du pays sont encore détenues par des Blancs, qui ne représentent que 8% de sa population.
Dans son discours, M. Malema s’est également engagé à créer des emplois et à mettre fin à la corruption.
L’ANC part largement favori pour le scrutin de mai prochain et devrait, selon les analystes, conserver sa majorité absolue au Parlement, malgré les mauvais résultats économiques du pays et les affaires de corruption qui l‘éclaboussent.
« On ne peut plus reporter la question de la terre, on ne peut plus reporter la question de l’emploi », a déclaré le chef des Combattants pour la liberté économique (EFF), Julius Malema, dans l’un de ces discours enflammés qui ont fait sa réputation.
« Nous avons faim maintenant, nous voulons manger maintenant », a-t-il lancé devant plusieurs milliers de personnes vêtues de rouge – les couleurs du parti – massése dans un stade de Soshanguve, au nord de la capitale Pretoria.
Transfuge du Congrès national africain (ANC) au pouvoir depuis la fin de l’apartheid en 1994, Julius Malema a fondé les EFF en 2013. Il défend un ligne radicale qui dénonce les « compromissions » du pouvoir avec la minorité blanche du pays.
Dans un pays au taux de chômage endémique (27%), ce fort en gueule de 37 ans a commencé à grignoter l‘électorat jeune et pauvre de l’ANC. Il espère dépasser en mai son score national de 8% des élections locales de 2016.
Sans surprise, il a enfourché samedi un de ses chevaux de bataille favoris, celui de la redistribution des terres.
« L‘économie est entre les mains de la communauté blanche, nous voulons que ça change », a-t-il promis sous les vivas et devant les poings levés de ses partisans.
« Nous allons placer les terres sous le contrôle de l’Etat afin de le redistribuer également entre tous (…) ils ont tué notre peuple, ils ont violé notre peuple, nous ne pouvons pas récompenser ces violeurs, ces meurtriers. Nous voulons retrouver notre terre, ce n’est pas négociable », a tonné Julius Malema.
La question foncière constitue l’un des principaux thèmes de la campagne électorale.
Le chef de l’Etat et de l’ANC Cyril Ramaphosa a lancé une réforme foncière qui prévoit de modifier la Constitution pour permettre des expropriations sans indemnisation.
Cette initiative très controversée vise, selon lui, a réparer les « injustices » de l’apartheid. A ce jour, les trois quarts des exploitations agricoles du pays sont encore détenues par des Blancs, qui ne représentent que 8% de sa population.
Dans son discours, M. Malema s’est également engagé à créer des emplois et à mettre fin à la corruption.
L’ANC part largement favori pour le scrutin de mai prochain et devrait, selon les analystes, conserver sa majorité absolue au Parlement, malgré les mauvais résultats économiques du pays et les affaires de corruption qui l‘éclaboussent.
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